De Dien Bien Phu à Vientiane


De Diên Bien Phu a Vientiane



- La traversée du nord Laos -

Du 2 au 15 décembre 2016 Laos 4378 km

Apres près de 4 semaines dans le nord Vietnam, cap au sud à travers les montagnes du nord Laos, avec une petite pause rafraichissante et reposante au bord de la rivière Nam Ou.


Same, same... but different

Nous quittons Dien Bien Phu dans la grisaille pour s’attaquer à notre dernier col Vietnamien. Le brouillard se dissipe rapidement et nous nous retrouvons vite à pédaler sur une route défoncée avec des pentes bien raides en plein cagnard, et fréquentée par de nombreux camions pas toujours très attentionnée à notre égard. On dirait pas comme ça, mais c’est une belle montée.

Entre la frontière et Muang khua
Entre la frontière et Muang khua

La redescente du poste de frontière jusqu’au premier village, sous le soleil couchant est splendide! Pendant une vingtaine de km, on se laisse descendre au milieu d’une végétation toujours aussi luxuriante et très dense. Les paysages travaillés et façonnés par l’homme depuis des siècles au Vietnam laissent ici la place à une nature toujours plus sauvage (certain(e)s diront inhospitalière). Nous arrivons finalement à Muang Mai, premier village frontalier en fin de journée. Et après une bonne douche, partons à la recherche d’un resto, sans trop savoir ce qu’on peut manger par ici (pho, bun cha,...?), quand nous tombons sur un grand frigo rempli de légumes... Chic, on va pouvoir choisir nos ingrédients! On n’avait plus vu ça depuis la Chine. On tente notre chance avec un classique oeuf brouillés-tomates, et des aubergines… banco, notre commande est notée en Chinois! A l’intérieur du resto, ça se confirme, mêmes affiches kitsch, écritures chinoises, thé, télé en chinois, niveau sonore très élevé,… nous sommes de retour en Chine. On déguste notre plat avec une pointe de nostalgie!

La découverte des spécialités culinaires laotiennes attendra encore un peu, ce soir, on est bien contents de ne pas plonger totalement dans l’inconnu.

Le nord du Laos est aussi vallonné que le nord du Vietnam!
Le nord du Laos est aussi vallonné que le nord du Vietnam!

Une fois de plus, en traversant une frontière, nous perdons tous nos repères! Fini les xin chao, les pho (enfin pas tout à fait!), les coups de klaxon (ouf, à ce rythme là on était sourd avant la fin du voyage…) et autres Nha nghi.... On se refait rapidement un petit lexique Lao/français, et on part à la découverte de ce nouveau pays les yeux grands ouverts, les papilles prêtes pour des nouvelles saveurs et les oreilles retrouvées (bon, on insiste pas, vous aurez compris pourquoi).

Les deux jours suivants nous permettent de rejoindre Mhuang khua en découvrant le Laos rural. Dans les villages, les maisons sont en bambous, souvent sur pilotis. Aux rues poussiéreuses et maisons très modestes, on réalise rapidement que le pays est plus pauvre que son voisin. Et pourtant, à notre grande surprise, le coût de la vie ne nous paraît pas tellement intérieur à celui du Vietnam.

Port de Muang khua, d'où nous prenons le bateau pour Muang ngoi
Port de Muang khua, d'où nous prenons le bateau pour Muang ngoi

30 ans, on s'offre une pause

Ou plutôt 34 pour Nico, puisque c’est lui qui ouvre les festivités. On les gardait bien au chaud au fond de nos sacoches pour se réconforter un jour de vraie loose. Ce jour n’étant pas (encore) arrivé, on s’est dit qu’on tenait là aussi une bonne occasion de déguster ces fameuses mousses au chocolat lyophilisées offertes par Marie et Damien. Merci les amis pour le gâteau d’anniversaire!

Bon anniversaire Nico!
Bon anniversaire Nico!

En étudiant la carte de plus près, on s’est rendus compte qu’on pouvait facilement s’éviter quelques jours de vélo pour les consacrer à une activité bien plus reposante : faire-rien et tout simplement se détendre. Plutôt alléchant comme programme, pour nous qui n'avons pas fait de vraie pause depuis longtemps, d’autant plus que ça tombe pile poil pour nos anniversaires. Il n’en faut pas plus pour nous convaincre de changer nos plans et embarquer sur un petit bateau pour descendre la rivière Nam Ou de Muang Khua à Muang Ngoi, un petit village isolé au milieu de la forêt, coincé entre les pics karstiques et les rizières. Dans la rue principale, les guesthouses et resto se succèdent dans l’attente des touristes. Malgré tout, la vie locale est encore très présente et il n'y a pas foule. Seuls les poules, coqs et autres cochons envahissent la rue, les enfants jouent et les plus âgés discutent tout en s’occupant de leur stand de street-food ou des plus petits. L'atmosphère détendue qui y règne et le cadre enchanteur sont idéaux, et nous décidons d’y rester quelques jours.

Élise soufflera ses bougies sur une gaufre au nutella, avec banana-mango shake, beerlao (LA bière emblématique du pays), dîner indien et bungalow avec vue sur la rivière. Que rêver de mieux?

Bon anniversaire Élise!
Bon anniversaire Élise!

On profite de ces quelques jours au calme pour se reposer, faire la sieste, bouquiner, découvrir une cuisine Lao variée et pleine de saveurs, mais aussi partir à la découverte de villages encore plus reculés. Avec nos vélos, nous partons explorer l’arrière pays de Muang Ngoi. La piste serpente au milieu des rizières, nous offrant des vues splendides sur les monts alentours, mais aussi de belles côtes où nous sommes parfois obligés de pousser (et pourtant, on voyage à vide). Nous arrivons dans un premier village tout à fait authentique, ici, pas de bar ou de guesthouse, mais de modestes maisons en bambou qui bordent les allées poussiéreuses où gambadent toujours autant d’animaux de basse-cour. “Authentique”, à cela près que les habitants semblent avoir l’habitude de voir passer les touristes et sont totalement indifférents à notre passage. Se pose alors la question du tourisme : ce qui peut paraître “authentique” aux yeux de la majorité des backpackers qui sont parachutés d’un point à un autre, et qui voyagent au gré des conseils du lonely planet (attention, on ne dénigre pas nous sommes nous aussi ces touristes parfois), nous paraît un peu “froid” à nous cyclos qui avons la chance de voyager dans des régions peu ou pas visités et pour le coup, vraiment chaleureuses. Mais nous avons surtout une pensée pour les habitants de ces villages qui subissent nos intrusions dans leur vie quotidienne. Parenthèse fermée, nous sommes tout de même ravis de cette excursion et poussons encore plus loin, s’enfonçant un peu plus dans cette vallée, à travers champs, forêt et rivières, pour trouver un autre petit village où les gens vaquent à leurs occupations : lessive ou vaisselle au point d’eau commun, travaux dans les champs ou dans les maisons. On prend plaisir à observer cette vie, même si une fois encore, on est un peu déçus par l’indifférence des gens. On est trop mal habitués! On rentre à Muang Ngoi à travers les rizières. Les vélos ne nous sont plus d’aucune utilité, mais impossible de trouver le chemin indiqué sur la carte. Heureusement, notre grand ami le GPS nous évitera de rallonger inutilement la route.

Village de Houay Bo
Village de Houay Bo

De retour à Muang Ngoi, nous retrouvons Alice et Benoît avec qui nous avions déjà passé quelques jours entre le Kirghizistan et la Chine. On passe une très agréable soirée à se raconter nos aventures des derniers mois.

C’est pas le tout, mais les bonnes choses ont une fin et il va falloir qu’on avance un peu. Nous repartons tous les 4 le lendemain, vers Nong Khiaw, à 1h de pirogue, où nous retrouvons la route. On compte bien redémarrer le jour même, mais c’est sans compter sur notre volonté en carton, l’appel de la tarte au citron meringuée que nous a vanté Alice, la promesse d’un joli point de vue, la chaleur écrasante de cette fin de matinée, la perspective de rouler quelques jours tous les 4… il ne faut pas bien longtemps pour nous convaincre de traîner une journée de plus dans le coin.

Elle est pas belle la vie?
Elle est pas belle la vie?

Nous ne reprenons donc la route que le lendemain, accompagnés de nos 2 vélos couchés préférés. On retrouve le plaisir d’observer la vie autour de nous, les paysages qui défilent, de papoter en roulant. C’est aussi l’occasion de ressortir la tente, elle commençait à nous manquer. Le voyage a un peu plus de charme en campant, qu’en allant de guesthouse en guesthouse. Pour notre première au Laos, on dégote une paillote sur pilotis au milieu des champs et des bananiers, sur laquelle on peut confortablement installer nos 2 tentes. Les petites habitudes reviennent vite et on passe une agréable soirée sous les étoiles. Notre première nuit en camping est un succès, même si ce n’est pas la plus reposante. Il faut s’habituer à ce nouvel environnement et à tous ces bruits de la nature qui nous font souvent sursauter (enfin les plus trouillards d’entre nous).

Attention aux petites bêtes!
Attention aux petites bêtes!

La route entre Nong Khiaw et Luang Prabang n’est pas aussi impressionnante que les derniers jours mais reste tout de même très jolie et agréable. Les sourires et les “sabaïdee” enjoués des enfants et parfois des plus grands pleuvent sur les bords de route, autant d’encouragements qui font des traversées de villages un vrai régal. 

Sabaideeee!
Sabaideeee!

A l’approche de Luang Prabang, nous rattrapons la rivière Nam Ou que nous longeons un bon moment. A notre grand étonnement, dans tout le nord du Laos, nous remarquons une quantité incroyable de panneaux en Chinois (pas toujours doublés en Lao) et un certains nombre de chantiers, principalement PowerChina qui n'a pas moins de 7 projets de barrages hydroélectriques sur la rivière Nam Ou, tout ça pour alimenter en électricité la région de Kunming. Si nous sommes ravis de retrouver de petits restos Chinois sur notre route et d’assister à des constructions de barrage (oui, on fait aussi du tourisme industriel), les populations locales voient cette invasion d’un autre oeil. Encouragés par de grosses primes à l’expatriation, et alléchés par les ressources naturelles du triangle d’or, les Chinois envahissent le nord du Laos avec leurs casinos, leurs complexes hôteliers et leur agriculture ultra intensive. Ces dernières années, la Chine est devenue le plus gros investisseur étranger au Laos et domine actuellement les secteurs minier, agricole, hydroélectrique et hotelier. Si les investissements Chinois participent au développement économique du pays (les Chinois sont désormais la première population touristique dans le nord du pays), l’invasion Chinoise a un coût social et environnemental très élevé : pour exemple, une concurrence redoutable pour les laotiens, des communautés entières délocalisées, une utilisation excessive de pesticides, des rivières rendues non-navigables, le pillage des ressources… 

Coucher de soleil sur le Mekong
Coucher de soleil sur le Mekong

Nous arrivons à Luang Prabang, où on s’octroie une dernière petite journée de repos. Mais comme il est prevu qu’on y revienne dans quelques jours avec le papa d’Élise, on ferme les yeux, surtout, on ne regarde rien et on ne vous dévoile rien! On se contente de déguster la nourriture locale à foison, pour le plus grand plaisir de nos papilles et de nos estomacs de cyclos : brochettes de viandes aussi bonnes que variées, buffet de légumes, riz, beignets de légumes, chips de bananes, de crevettes, plats de nouilles, mini pancakes au lait de coco, jus de fruit frais… 

Aller, un dernier petit effort

Difficile de laisser Alice et Benoît à Luang Prabang. Avec leurs vélos fissurés, ils ont décidé de ne pas pédaler plus loin pour l’instant, pour limiter les dégâts en attendant que le père noël ne les répare. C’est donc seuls que nous reprenons la route vers le sud.

On quitte Luang Prabang en fin de matinée, le temps de profiter d’un dernier petit dej bien copieux (bon, vous aurez compris que notre principale occupation de ces derniers jours -dernières semaines?- est portée sur la nourriture!). Rapidement la route s’élève, puis descend, puis remonte encore. Avec les températures et l’humidité ambiante nos t-shirt sont vite trempés et ça sera comme ça jusqu’à Vang Vieng! Mais pourquoi faut-il toujours se taper les cols à midi?!? Les écouteurs enfoncés dans les oreilles, nous montons au rythme des podcast et de la super playlist spéciale cols d'Elise, celle là même qui lui permettait d'affronter les cols Tibétains dans les pires conditions. Cette fois encore, nous sommes largement récompensés des efforts fournis. La route serpente à flanc de montagne offrant des vues magnifiques sur la vallée en contrebas et les nombreux villages traversés amènent un peu d’animation. Notre premier spot de camping est d’ailleurs un des plus beau du voyage (oui, oui, rien que ça!) : petite paillote, table et chaise pour pique-nique, coucher de soleil magnifique, mer de nuage au réveil,... 

Camping ***
Camping ***

D'après notre carte, nous traversons des villages Hmongs, mais contrairement au Vietnam, ça ne nous saute pas aux yeux : pas de costumes très colorés en vue, les femmes, comme la plupart des laotiennes, portent le sinh, une jupe traditionnelle assez sobre. Dans les villages, très vivants, tout le monde s’affaire à préparer les étals de fruits et de légumes, à faire la lessive, à se laver, à cuisiner, ou simplement à discuter, souvent avec un bébé dans les bras ou dans le dos. Ces derniers ne semblent jamais laissés seuls, tout le monde s’en occupe et ils passent souvent de bras en bras, si bien qu’on ne sait jamais trop qui est la mère, la soeur, le père, la grand mère, la voisine,... Les gamins poussiéreux accourent toujours pour nous saluer, et parfois nous taper dans la main. Les plus espiègles se rient de nous faire des feintes ou de nous coller de grandes claques…

Nous sommes surpris du nombre de jeunes enfants que l'on voit travailler plutôt que sur les chemins de l’école (contrairement au Vietnam ou à d’autres régions du Laos). Certains gèrent le magasin, pendant que d’autres sont de corvée de bois ou dans les champs. Et pourtant, la scolarisation est obligatoire dès 6 ans et jusqu’à la fin du primaire et nous croisons régulièrement des écoles (avec de très belles pelouses parfaites pour camper, mais c’est une autre histoire…).

Village Hmong dans la brume matinale
Village Hmong dans la brume matinale

Le deuxième soir, nous trouvons une petite paillote en bord de route pour camper. Le coin n’est pas aussi beau que la veille mais fera parfaitement l’affaire. On s’installe tranquillement, préparons notre traditionnel plat de pâtes à la sauce tomate agrémenté de quelques aubergines puis prenons nos quartiers dans la tente quand, vers 20h30, trois personnes se pointent en moto et interrompent notre séance ciné. Nico se rhabille et sort la tête de la tente pour voir ce qu’ils nous veulent. L’un d'eux nous demande nos passeports. Nous lui expliquons que nous ne les montrons qu’à la police. Son anglais étant très approximatif, il comprend que nous les avons laissé à la police de Luang Pabang, c’est peut être pas plus mal en fait… on finit par lui montrer une copie mais il s'étonne de ne pas y voir de tampon officiel... S’en suit une série de questions plus ou moins étranges : d’où venez vous, combien de temps pour aller à Luang Prabang en vélo, combien êtes vous, quel est votre boulot, blabla... Il nous propose ensuite de venir dormir dans sa guesthouse, 2 km plus loin, nous affirmant que nous ne sommes pas en sécurité ici. Hey gars, il est presque 21h, il fait nuit, on est au milieu de nulle part, ton village n’apparaît même pas sur la carte, et on est bien au chaud dans nos duvets, tu crois vraiment qu’on va tout replier maintenant?! Et pourquoi ne pas être venu plus tôt quand il faisait encore jour? Malgré son insistance nous refusons et après une demi heure d’échange, les trois hommes repartent tranquillement sur leur scooter. Nico n’est pas très rassuré, et même s'il a eu la délicatesse de garder pour lui que l'un des compère restés tapis dans l'ombre avait un fusil en bandoulière (il rentre sans doute d’une partie de chasse au sanglier..), elle voit bien qu'il est contrarié… et du coup, elle aussi. La nuit est longue, très longue, on compte les heures jusqu’au lever du soleil, sursautant à chaque fois qu’un véhicule ralentit dans le virage. T’as bien dormi? Non! Et toi? Non! Ce matin, nous n’avons pas eu à nous poser cette question, on connaissait déjà la réponse. Nous déjeunons en vitesse et filons rapidement sans vraiment connaître les intentions de nos visiteurs de la veille. Avaient-ils peur pour nous? Avaient-ils peur de nous? On reprend la route avec nos doutes. Quelques km plus loin, nous croisons effectivement quelques relais routiers qui ne font pas rêver… on était mieux dans notre paillote!

Entre Phoukoun et Kasi
Entre Phoukoun et Kasi

Après toutes ces ses émotions, nous profitons pleinement de cette magnifique journée : des paysages splendides, des gens souriants, une belle descente et des sources chaudes pour se détendre les muscles après l’effort. On peut même poser la tente dans une petite cahute sur pilotis après un bon bain, seuls, dans notre piscine naturelle!

Dure vie de cyclo...
Dure vie de cyclo...

Une autre très belle étape nous amène jusqu'à Vang Vieng. On en prend plein les yeux et on se régale des paysages. Un cortège de collégiens/lycéens à vélo nous escorte un bon moment, certains ont près de 10 km pour rentrer chez eux. Sous leurs parapluie, ils sont bien mieux équipés que nous pour affronter le soleil de plomb qui nous fait fondre.

Nous croisons bientôt nos premiers kékés torse-nu sur leur moto. Pas de doute, nous approchons de Vang Vieng. Mais avant, une pause déjeuner rafraîchissante au bord de la rivière s’impose!

Vang Vieng marque la fin de notre périple à vélo dans le nord Laos. On avait initialement prévu de pousser jusqu'à Vientiane qu'on avait estimé, après un rapide coup d'oeil au kilométrage (380 km), à seulement 5 jours de Luang Prabang. Mais ça, c’était sans compter sur les dénivelés et les étapes des montagnes qui nous attendaient. Erreur de débutants! La faute à une organisation totalement défaillante et à un excès de flemme qui nous a poussé à traîner au bord de la rivière Nam Ou. Si on avait su… et ben… on n’aurait rien changé!

On serait presque jaloux de leurs ombrelles!
On serait presque jaloux de leurs ombrelles!

Le temps manquant (un tout petit jour, on s’est loupés de peu...), nous somme contraints de prendre un bus pour rallier Vientiane et rejoindre le papa d’Elise dans les temps. De toutes façons, il paraît que la route était monotone, les paysages moins chouettes, le traffic plus dense,… on se réconforte comme on peut.

Un grand sage a dit un jour : “sur la route, il n’y a pas que la beauté des paysages qui compte, ce sont aussi les rencontres qui la rendent belle” (oui, il était inspiré ce jour là!). Mais, nous ne regrettons rien!

Sur ces belles paroles, et 3h de bus plus tard (grâce à un chauffard comme Élise les aime), nous arrivons à Vientiane, laissons vélos et sacoches chez un warmshower qui a la gentillesse de les héberger pendant quelques jours, et filons à l’aéroport retrouver le papa d’Élise.

Rassurez-vous, Elicola profite toujours autant du voyage!
Rassurez-vous, Elicola profite toujours autant du voyage!

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