Bishkek


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- Arrivée au Kirghizistan -

04 septembre 2016 Kirghizistan 30 km

Après plusieurs mois de préparation, nous voilà enfin sur le départ. La nuit a été courte mais les vélos sont emballés et les sacoches pleines. Nous sommes partagés entre excitation et stress : oublier quelque chose pour Élise, que les vélos soient abîmés dans l'avion pour Nico.

Emballage final des vélos à l'aéroport
Emballage final des vélos à l'aéroport

Après 20h de vol et une escale à Istanbul, nous arrivons enfin à Bishkek. Nous sommes épuisés : des petits monstres ont crié une bonne partie du premier vol et le second a duré à peine 5h, repas compris alors que nous espérions y faire notre nuit. 

Les vélos sont arrivés à bon port et en bon état. Vu notre état de fatigue, il nous faudra près de 2h pour les remonter. Nous sommes parés pour les 30 km qui nous séparent de la capitale, Bishkek.

Nous n’avons pas encore roulé 300m qu’un Kirghize s'arrête déjà pour faire un selfie avec nous… ça promet!

Déballage des vélos a Bishkek : nous sommes rassuré,  tous semble en bon état
Déballage des vélos a Bishkek : nous sommes rassuré, tous semble en bon état

La route, bien que très grande n’est pas si passante. Nous arrivons rapidement en centre ville ou le trafic s’intensifie et devient bien moins agréable, pour ne pas dire stressant. La règle : il n’y a pas de règle!

Nous arrivons finalement à At house où nous avons prévu de passer les prochains jours pour récupérer et préparer la suite. C’est le repère de tous les cyclotouristes de la région : une dizaine de voyageurs en permanence (PIF et Valérie rentrent en Belgique depuis la Nouvelle Zélande, Linda, la suissesse, en voyage depuis plus d’1 an, 2 Hollandais partis pour 3 ans, Jenn, l’americaine qui sillonne le monde a pied pendant 5 ans, Violaine et Magalie, tout juste arrivées pour 1 mois au Kirghizistan…) On est rapidement dans le bain!

Ambiance auberge espagnole dans cette guesthouse où nous trouvons vite nos marques.

Nous partons des le lendemain à la découverte de Bishkek avec Violaine et Magali. Bishkek est une grande ville de l’ère soviétique, sans grand intérêt si on n’est pas un adepte de l’architecture Russe (bâtiments massifs et grandes avenues). Les nombreux parcs du centre ville rendent la balade plus agréable. Sur les conseils avisés de Romain et Émile, nous y trouvons même une fête foraine des années 60, l’occasion de réaliser notre premier défi.

Youhou!!! On prend de la hauteur sur la grande roue de Bishkek!
Youhou!!! On prend de la hauteur sur la grande roue de Bishkek!

Nous nous essayons à la cuisine locale. Nos rudiments de Russe ne sont pas suffisants pour choisir notre plat : les cartes sont écrites en cyrillique et les serveurs ne parlent pas un mot d’anglais. Nicolas utilise le seul mot dont il se souvient pour commander le plat traditionnel (plov) pendant que les filles attendent leur plat avec curiosité. Un bon choix finalement : un ragoût de pâtes au mouton et à la tomate (mampar) et des raviolis au mouton (manti).

On passe par le bazar de Osh qui est le plus grand bazar de Bishkek. On y trouve de tout, de la vaisselle aux machines à coudre en passant par la nourriture et les souvenirs. Lors d'une pause au milieu du bazar, nous sommes touchés par la générosité des Kirghizes qui nous offrent spontanément du pain et du coca : le voyage commence très bien!

Des chapeaux traditionnels sur Osh Bazar à Bishkek
Des chapeaux traditionnels sur Osh Bazar à Bishkek

Retour à l’auberge : après le festin de la veille préparé par Jenn l’américaine, ce soir on a la pression, on mange français. Au menu : gratin dauphinois et ratatouille (on fait avec les moyens du bord).

On profite du repas pour discuter de l’itinéraire des jours à venir : on hésite encore sur la route à prendre pour aller en Chine...

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